Surtout le matin avant que le soleil ne se lève vraiment, au moment où il se décide à prévenir à petits coups de lumière montante qu’il va sortir. Elles sont là posées, royales sur les crêtes, et tout est suspendu.
En écrivant le titre de cette photo je pense au premier Murakami que j’ai lu, L’éléphant s’évapore ; plus précisément à cette manière si douce si simple et si brutale de glisser du monde que nos yeux voient à celui qu’on esquisse en pensée le matin, entre sommeil et éveil, après une nuit entièrement enveloppée dans la brume.