Mon ami Quentin est parti faire une course de vélo en Grèce, quelque chose d’intense, un marathon de plusieurs jours. Il a l’habitude de ces courses-là, même il en gagne pas mal et surtout il est capable de faire des records assez ahurissants, des chiffres qu’on lit avec les yeux ronds et avouons-le, bien de la fierté quand même.
Bref.
J’ai l’impression que les préparatifs sont presque autant important que la course en elle-même. Et quand on en discute, je vois bien qu’on a un peu l’obsession commune de la qualité du matériel qui doit être léger, pratique, ect. Quelques jours avant la course, donc, Quentin m’invite à aller photographier son vélo et son équipement, et me montre quelques portraits de concurrents, des images inspirantes – car on partage aussi la passion de la photographie.
Il me dit ça te va si on va à la forêt des bouleaux ? Je vois bien ce décor.
Alors voilà, finalement, je ne sais pas de qui j’ai fait le portrait, du vélo, de Quentin, ou bien du coq ? En tout cas, je me suis vraiment régalée.