Et je trouve que c’est précisément à ce moment que ça devient intéressant. Aveugle on ne peut plus qu’entendre glisser les nuages le long des pans de montagne. Les oiseaux ont fini par se taire, peut-être que la couleur de la nuit qui tombe ne leur inspire aucune mélodie ? Il y a bien entendu les ronflements au loin de quelques moteurs de gens probablement fatigués de leur journée. Les étoiles ne chôment pas, c’est juste qu’elles se sont glissées sous une couverture de nuages.
Il fait humide, il ne fait pas trop froid pour l’hiver.
Je ne pense plus à rien, c’est bien.