La montagne m’offre l’air minéral, l’océan l’horizon insondable.
Un oiseau coupe l’iode dans l’air de ses ailes et les vagues s’écrasent sur les falaises. Le jour a presque fini de tomber. Ce genre de chute ne dure jamais longtemps, le crépuscule a toujours l’air d’être pressé. Ça tombe vite et la nuit se lève tranquillement. Partout où on la cherche, il y a de la lumière.
Puisque nous voulons que les choses restent comme elles sont, tout doit changer.
La certitude que le mouvement est permanent est peut-être parfois plus douce ?