Le berger de Loudenvielle était là comme ça sous son immense parapluie, sans doute pour éviter que la neige fondante et dévalante en cascades depuis les sommets ne le trempe. Après tout, l’eau traversait même la brume, depuis quelques jours. La cabane était logiquement parfaitement assortie à la montage et les brebis étaient là à digérer toute cette herbe. Le chien assis qui vous fixe nous a nous aussi longuement jaugés du regard, les deux autres nous ont foncé dessus – c’est leur boulot. Le berger n’a eu qu’une oeillade pour nous, et nous sommes partis.