L’aigrette s’envole et le battement de ses ailes froisse la nuit qui tombe.
J’aime ce contraste du grisé des chevaux Camargue qui met du temps à se dissiper dans l’obscurité ou dans le paysage. Au début on voit bien que ce sont des chevaux, et puis à force de nuit on finit par ne plus trop savoir
Ce ne que sont plus que des formes et c’est bien là tout le poème : ne rien chercher à résoudre dans ce que l’on voit de beau.
Ma solitude infinie s’allège pour un moment précieux dans le bleu.