Le vent achève de glacer le paysage
Et de nous recroqueviller
Je te surprends dans ton bain de soleil
Je ne crois pas que tu te caches mais tu dois bien savoir que je ne peux que te deviner, même si je te sais, je plisse les paupières dans le jour tombant pour te chercher, te sentir ressentir tes contours sans te voir et ne me fier qu’à l’auréole que font tes poils dans le théâtre d’ombres chinoises qui doucement s’anime et puis finira de s’endormir.