Je voulais faire un portrait de Jean et de son air malicieux parmi ses vaches dans sa vieille étable. Mon idée c’était de le voir lui et son frère Henry brosser les vaches, mais bien évidemment, les vaches doivent être déjà brossées pour la photo, quelle idée de venir photographier la toilette des bovins c’est intime quoi. Puis on ne présenterait pas des vaches sales pour le jour de la photo quelle idée on se ferait sinon des éleveurs ! Je contemple donc un moment la rangée de croupes soigneusement brossées et Henry entre, s’accroupit près des veaux, les gratte à la fois de manière douce et rugueuse ils sont là, tout jeunes et alanguis, avides de ses caresses, et c’est beau cette confiance éperdue qu’ils s’offrent mutuellement.
Thérèse -la soeur- me dit C’est pour Paris Match que tu travailles ? Non je lui fais
On n’est pas assez médiatiques hein.