Les dimanches matins
quand les musées humides à ciel infini
émerveillent
Cueillir le jour comme il vient brumeux incertain et s’évader depuis là où on est, quelque part dans ses souvenirs des dimanches-musées, devant une estampe immense, cette incroyable maîtrise de l’encre et de la poésie, l’odeur insistante de l’huile et avec un léger bruit de parquet flottant.
Au moment où je fais cette photo, tôt ce matin, je sais déjà qu’elle sera comme une estampe japonaise. C’est une série sur la brume et les montagnes qui me vient, comme ça, quand il fait mauvais sur les Pyrénées, un jour elle sera entière !