Cette semaine : rando-photo à cheval en montagne !
— J’aime les chevaux, j’aime la randonnée, j’aime la montagne, j’aime faire des photos. Quand Tifenn m’appelle pour une rando-photo à cheval en montagne, la première de sa saison, j’ai dit oui. Une fois l’euphorie passée, le stress. Je me suis dit “bon ok pas de panique, faire des photos, ça va aller, monter à cheval aussi”. Mais les deux en même temps ! Beau défi !
Finalement, je me suis régalée !
Les conditions étaient un peu difficiles, pluie le premier jour, le mouvement du cheval, et à la fin de la journée, des photos floues et l’objectif trempé (évidemment)… Je suis déçue parce qu’il y a beaucoup de différence entre ce que je voulais prendre et ce qui sort du capteur. Rien de rattrapable en postproduction…Pfff…! Pas question de se décourager pour autant, c’est décidé, le lendemain, je mitraille, je continue, je me concentre encore plus.
Car photographier quelque chose en mouvement, c’est en soi pas si simple, même posé quelque part : il faut beaucoup observer et anticiper pour capturer le moment qui représente l’action. Alors quand on est bercée en plus par sa monture, ou en marchant, c’est encore moins simple. Mais j’aime être au cœur de l’action, j’aime participer aux choses, alors la deuxième journée, je suis concentrée en permanence, j’anticipe le plus possible, je soigne les cadrages, jusqu’au mal de tête et à la fatigue intense.
La photographie devient instinctive, à la volée presque.
Je suis assez contente du résultat (que vous pouvez voir ici), et heureuse surtout de voir Tifenn sourire quand je lui montre les photos.
Malgré la fatigue, j’ai savouré chaque minute à cheval (même les dernières, quand tu te rappelles à chaque mouvement de l’existence douloureuse de certains muscles), le passage dans des endroits magnifiques, le côté sauvage des Baronnies, le sourire sincère et parfois sans dents des habitants, ça me conforte dans mes envies d’exploration des Hautes-Pyrénées – j’en profite pour faire de la pub pour mon amie Tifenn.
Vraiment, la randonnée à cheval quand on est à l’aise, c’est un très beau moyen de découvrir la montagne. À pied aussi, bien sûr, mais cette sensation de liberté au galop dans les estives, c’est indescriptible. Je peux juste vous dire que ça fait un bien fou, on se sent légère, ça donne envie de rire pour rien. Puis, Tifenn est “une sacrée nana”, pour emprunter les mots de quelqu’un. La rencontre vaut le détour. Si vous êtes débutant, pas de soucis, Tifenn vous apprendra.
Les coordonnées :
〉http://cheval-hautespyrenees.com/
〉https://www.facebook.com/chevalhautespyrenees/
⊕ infos : Sony A7ii + FE 28-70, 28mm, ƒ/5.6, ISO 100, 1/80
2 Comments
Le premier plan repoussoir est vraiment repoussoir :-))
En fait c’est la selle du cheval de premier plan qui me gène. L’oeil va tout de suite dessus au lieu de partir à la découverte du paysage.
Un premier plan repoussoir doit permettre d’attirer l’oeil vers ce que l’on veut montrer pas de l’éteindre.
Par contre l’idée des plans succéssifs est bonne.
Oui j’ai tenté une succession de plans. Sur le coup, c’était les similitudes entre la selle et les collines des baronnies qui m’ont frappé, c’est une photo un peu instinctive. Merci en tout cas de prendre le temps de commenter! C’est précieux ??